Région Casablanca-Settat

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Terfezia boudieri

  2. Appellation en Français : Truffes

  3. Appellation en Arabe classique : Terfass

  4. Appellation en arabe dialectal : Terfass

  • Terroir de production

L’aire géographique dans lequel on trouve les truffes blanches comprend six communes rurales : OULED GHANEM, LGHARBIA, MOUL EL BERGHI, AYIR, HRARA, EL BEDDOUZA et l’OUALIDIA.

La superficie couverte par les truffes blanches est de 5500 Ha avec une production annuelle estimée à 550 T. La majeure partie de la production (90%) est destinée à l’exportation tandis que seulement 10% est commercialisée au niveau du marché local.

  • Spécificités

La truffe blanche du littorale est printanière ; c’est la fructification comestible d’un champignon ascomycète qui se présente sous forme de boule et c’est aussi, par extension, le nom donné à tout le champignon. La truffe est une espèce concentrée dans les zones de faible altitude (0-300 m) sur sol calcaire et sous climat semi-aride. Elle évolue au niveau de sols faibles à végétation spontanée herbacée. Les conditions pédoclimatiques de cette zone ne permettent de pratiquer quasiment aucune culture. La récolte des truffes dans la région est une pratique très ancienne. Il existe d’ailleurs des spécialités culinaires spéciales à la région à base de truffes. La cueillette des truffes constitue pour certaines familles un revenu saisonnier principal. La zone du littorale et de la plaine de Abda est l’une des trois zones trufficoles du Maroc.

La qualité des truffes qui y sont collectées est très appréciée par les industriels surtout celles en provenance de la région d’Oualidia. La récolte est manuelle et effectuée essentiellement par les femmes. La zone du littoral et de la plaine de Abda est l’une des trois zones trufficoles du Maroc. La qualité des truffes qui y sont collectées est très appréciée par les industriels, surtout celles en provenance de la région d’Oualidia.

  • Usages

La région est connue par ses spécialités culinaires à base de truffes. Celles-ci sont consommées, à l’état frais ou en conserves, et en association avec d’autres produits alimentaires : œufs, pâtes, salades...

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Ficus carica

  2. Appellation en Français : Figue

  3. Appellation en Arabe classique : Attine

  4. Appellation en arabe dialectal : Lkarmouss

  5. Autres Appellations : Lbakour

  • Terroir de production

L’aire géographique, dans laquelle on trouve les figues de Had Ouled Frej, comprend quatre communes rurales : Had Ouled Frej, Ouled Sidi Ali Ben Youssef, Ben Abderrahmane et Ouled Hamdane. Le figuier s’étend sur une superficie de 900 à 1000 Ha avec une production annuelle qui varie entre 1500 et 2000 T. Une grande partie de la production (80%) est destinée au marché de Casablanca, tandis que 20% est commercialisée localement.

  • Spécificités

Les figuiers dans la région de Had Ouled Frej sont séculaires. Le figuier est un arbre cité dans le Coran, la population locale le considère comme étant arbre sacré. Il est connu comme arbre qui faisait des miracles dans la guérison de maladies. La région de Had Ouled Frej et plus spécifiquement la zone «Ouled Hamdane» est très connue par la production des fruits de figuier de bonne qualité. La récolte se fait deux fois par an. Le figuier est un arbre très tolérant, peu exigeant et qui s’adapte rapidement. Il résiste bien à la chaleur et sous climat froid. La taille des rameaux secondaires n’est pas pratiquée chez la plupart des producteurs. Le travail du sol n’est réalisé que pour les cultures en association avec le figuier tel que les céréales ou les légumineuses.

  • Usages

La figue est consommée à l’état frais comme fruit de saison, comme confiture, comme fruit sec ou comme plante médicinale pour guérir certaines maladies.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Opuntia ficus indica

  2. Appellation en Français : Cactus

  3. Appellation en Arabe classique : Assobbar

  4. Appellation en arabe dialectal : karmous el hindya, karmous nsara.

  • Terroir de production

Dans la Province de Nouaceur, l’écotype « Haddaoui » est rencontré au niveau de la commune rurale de Bouskoura sous forme de vergers de 0,5 à 3ha et de clôture, et au niveau de la commune rurale de Ouled Salah et la commune urbaine Dar Bouazza sous forme de clôture. Il occupe une superficie de 150 Ha avec un rendement moyen de 12 T/Ha et une production annuelle estimée à 1800 T.

  • Spécificités

L’écotype « Haddaoui » est réputé dans la région du Grand Casablanca. L’entretien de la culture est limité au travail des interlignes lors de l’enfouissement du fumier et à l’élimination des vieilles raquettes, au printemps, en vue d’une utilisation en alimentation animale.

Le produit est pratiquement biologique. L’écotype « Haddaoui » se caractérise par l’absence d’épines (inerme à 95%), la période de floraison (avril à fin juin), la période de maturation des fruits (juillet-septembre), la consistance des fruits (consistance charnue, avec peu de graines), et leur goût sucré.

  • Usages

Les fruits sont essentiellement consommés à l’état frais. les raquettes sont parfois utilisées comme alimentation animale.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Cydonia oblonga ou Cydonia vulgaris

  2. Appellation en Français : Coing

  3. Appellation en Arabe classique : Assafarjal

  4. Appellation en arabe dialectal : Sferjel

  • Terroir de production

Dans la Préfecture de Mohammédia, la culture du cognassier est répartie sur toute la vallée de l’Oued El Maleh, avec une concentration surtout à Sidi Moussa Ben Ali. Elle occupe une superficie de 35 Ha avec un rendement moyen de 15 T/Ha et une production annuelle de 525 T.

  • Spécificités

Le cognassier fut introduit en début des années 20, par les colons français. Avec le temps, les agriculteurs locaux ont acquis une grande expérience en matière de greffage et de conduite culturale de ce produit. Le cognassier de la vallée est réputé au niveau des régions de Mohammédia et de Casablanca. La multiplication du cognassier, dans la vallée, est réalisée par bouturage ligneux. Le porte greffe utilisé est le cognassier local, qui confère au verger une vigueur moyenne et une bonne productivité. Il est de plus utilisable, à petite échelle, comme cognassier à fruits.

C’est un arbuste moyen (2 à 3 m de hauteur), à branches érigées, bien ramifiées (environ 2m de largeur), auto fertile et à grandes feuilles. Les fruits sont piriformes (sous forme de poire), caractérisés par une belle couleur jaune paille à la maturité ; leur poids (entre 250 et 500 g/fruit), la tendreté de leur pulpe et leur parfum de pomme caractéristique. Ils présentent une faible astringence et ne noircissent pas après découpe.

  • Usages

Les coings sont commercialisés majoritairement au niveau local et sont utilisés essentiellement comme légumes dans les plats cuisinés.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Capsicum frutescens

  2. Appellation en Français : Piment fort

  3. Appellation en Arabe classique : Alfelfel alharr

  4. Appellation en arabe dialectal : L’felfla l’harra, Mjedba, Chniwla.

  • Terroir de production

Dans la Préfecture de Mohamédia, la culture du piment fort est cantonnée dans les communes rurales de Sidi Moussa El Mejdoub, Sidi Moussa Ben Ali et à Echellalate, le long de l’Oued El Maleh. Elle occupe une superficie de 60 Ha avec un rendement moyen de 12 T/Ha et une production annuelle de 720 T.

  • Spécificités

La culture du piment fort est rattachée à l’ère coloniale, la date de son introduction remonte à 1924.

Le piment fort est caractérisé par son piquant fort, qui peut dépasser la force de 20.000 sur l’échelle de Scoville, sa pulpe fine et son arôme particulier. La plante adaptée à la salinité du milieu, est caractérisée par son nanisme. Les fruits, de 10 cm à 14 cm de longueur, sont érigés, verts puis rougissent à pleine maturité.

L’environnement naturel, et notamment la salinité du milieu, fait qu’en dehors de la vallée, on ne retrouve plus le piquant et l’arôme caractéristiques du produit. Les semences détenues et multipliées exclusivement par les agriculteurs, et la conduite culturale spécifique adaptée à la salinité du milieu et au microclimat de la vallée sont des éléments du savoir faire collectif qui confèrent au produit sa typicité.

  • Usages

Le piment fort est commercialisé au niveau national mais principalement au niveau local. Il est consommé, à l’état frais, en tant que légume, et en tant qu’ingrédient (à l’état frais, fermenté, séché, broyé ou en poudre, sous forme de sauce et de « harissa ») pour rehausser le goût de nombreux plats.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Opuntia ficus indica

  2. Appellation en Français : Cactus

  3. Appellation en Arabe classique : Assobbar

  4. Appellation en arabe dialectal : karmous el hindya, karmous Annsara.

  • Terroir de production

Dans la préfecture de Mohammédia, le cactus inerme «Mejdoubia» est rencontré essentiellement au niveau des communes rurales Sidi Moussa Ben Ali, Sidi Moussa, El Mejdoub et Echellalete.

Il occupe une superficie de 120 Ha avec un rendement moyen de 10 T/Ha soit une production annuelle de 1200 T.

  • Spécificités

L’introduction de l’écotype « Mejdoubia » remonte aux années 1940. Les plants utilisés en plantation étaient souvent choisis sur la base de leurs épines pour délimiter les parcelles. Le produit est connu au niveau de la région du Grand Casablanca. Cette culture ne bénéficie d’aucune technique culturale, sauf l’apport de fumure organique et le désherbage. Une telle culture peut être considérée comme biologique. Le fruit est caractérisé par une consistance charnue, avec peu de graines et un goût sucré. La longévité est estimée de 30 à 70 ans.

  • Usages

Les fruits sont essentiellement consommés à l’état frais, sans aucune valorisation.

Les raquettes sont utilisées occasionnellement en alimentation animale.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Mentha viridis

  2. Appellation en Français : Menthe “Tamaris“

  3. Appellation en Arabe classique : Naânaâ Tamaris

  4. Appellation en arabe dialectal : Naânaâ Tamaris

  • Terroir de production

Dans la province de Nouaceur, la culture de la menthe «Tamaris» est concentrée essentiellement (75%) dans la Commune Rurale «Oulad Azzouz», et pour le reste (25%), dans la Commune Urbaine « Dar Bouazza ».

La superficie est estimée à 30 Ha avec une production de 480 tonnes et un rendement moyen de 16 T/Ha.

  • Spécificités

La date d’introduction de la menthe « Tamaris » dans la région remonte au début des années 1970. D’origine controversée, cette variété hybride s’est adaptée par la suite aux conditions pédoclimatiques de la région, et elle est devenue très connue au niveau du Grand Casablanca. Certains producteurs de la région refusent d’abandonner cette culture parce qu’elle est adaptée à leur environnement, malgré la forte concurrence d’autres activités agricoles, notamment l’élevage.

Les conditions pédoclimatiques dans les Communes «Dar Bouazza» et « Oulad Azzouz » (Province de Nouaceur) représentent les conditions idéales pour la culture de la menthe «Tamaris». La conduite culturale, et notamment le stress hydrique avant récolte, confèrent au produit son arôme caractéristique. Les superficies dédiées à la menthe « Tamaris » n’ont pas cessé de diminuer depuis la fin des années 90. Les principales causes de cette régression résident dans l’urbanisation et l’industrialisation rampantes, ainsi que la cherté de la main d’œuvre.

  • Usages

A l’état frais, la menthe « Tamaris » est utilisée essentiellement pour préparer le thé.

Aucune valorisation (séchage, extraction de l’huile essentielle,...) n’est réalisée pour le moment.

La commercialisation de la menthe « Tamaris » se fait dans le marché de gros de Casablanca où, le plus souvent à travers des intermédiaires (grossistes & détaillants).

Les prix payés par les intermédiaires varient en fonction de la superficie de la planche, de l’état de la culture et le prix du marché. 

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Mentha Viridis ou Spicata

  2. Appellation en Français : La menthe verte

  3. Appellation en Arabe classique : Annaânaâ

  4. Appellation en arabe dialectal : Naânaâ Labrouj

  5. Autres appellations : Likama “ Labrouj ”

  • Terroir de production

La culture de la menthe Labrouj a été pratiquée depuis plusieurs siècles dans les localités du cercle El Borouj. La menthe Labrouj occupe une superficie de 800 Ha. La production est d’environ 5200 T de menthe fraiche avec un rendement de 19 T/Ha.

Une tonne d’huile essentielle de la menthe est produite annuellement et exportée en France.

  • Spécificités

L’accumulation du savoir faire à travers les siècles, dans une parfaite harmonie entre la culture et son environnement, a permis à cette menthe d’avoir une spécificité et une originalité particulière.

La menthe Labrouj est cultivée d’une façon traditionnelle dans de petites parcelles allant de 0,1 à 0,5 ha. Les producteurs de la région maitrisent bien les périodes d’irrigation pour permettre une forte augmentation en menthol. Ce qui est à l’origine de la forte saveur très appréciée par le consommateur marocain.

  • Usages

La menthe est consommée à l’état frais dans la préparation du thé, elle a des propriétés aromatiques, toniques et fortifiantes et des propriétés digestives (lourdeurs, ballonnements) et antispasmodiques grâce à l’action bactéricide du menthol.

Une huile essentielle appelée “Carvone” par le biais d’une distillerie installée en 2008 à Guisser (à 25 km au sud- est de Settat sur la route menant à Labrouj) en est extraite.

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Punica Granatum

  2. Appellation en Français : Grenade

  3. Appellation en Arabe classique : Rommane

  4. Appellation en arabe dialectal : R’mmane Tmassine

  5. Autres appellations : Bzak tair

  • Terroir de production

Le terroir de la grenade Tmassine est localisé essentiellement dans les localités Tmassine, commune rurale Toualet relevant du cercle de Settat.

La superficie occupée est de 150 Ha avec un rendement moyen de 22 Kg/arbre et une production annuelle de 825 T. la commercialisation est principalement opérée localement.

  • Spécificités

D’après les déclarations des producteurs de la région, le grenadier “Tmassine” est produit depuis plus d’un quart de siécle. Les grenades sont utilisées comme fruit d’été et d’automne. Le grenadier “Tmassine” est cultivé d’une façon traditionnelle. L’entretien des arbres se limite à l’irrigation. L’adaptation du grenadier “Tmassine” à un climat semiaride en combinaison avec des techniques purement traditionnelles a permis à ce fruit d’avoir une spécificité très appréciée par le consommateur de la région.

  • Usages

La grenade Tmassine est consommée essentiellement à l’état frais. 

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