Région Guelmim-Oued Noun   

  • Dénomination

  1. Nom scientifique : Opuntia ficus indica

  2. Appellation en Français : Cactus ou figuier de barbarie

  3. Appellation en arabe classique : Sabbar

  4. Appellation en arabe dialectal : Aknari, hendia ou lkarnia

  • Terroir de production

Le terroir de production du cactus constitue toute la frange atlantique de la région de Guelmim Es-Smara (Guelmim, TanTan, Assa).

Les premières plantations de cactus datent de plus de deux siècles et ont connu une extension importante pour occuper actuellement 30.000 ha.

Les rendements à l’hectare du cactus varient d’une année à l’autre et d’une exploitation à l’autre selon les pluies, la densité, la variété et l’âge de plantation.

Le rendement moyen dans la zone est estimé à 10 T/ha avec une production globale d’environ 240 000 T dont seulement 50% est récoltée et 20 000 T sont commercialisées. Vu le profil variétal constituant les vergers de cactus, la période de l’offre des fruits s’étale de juin à décembre.

  • Spécificités

L’histoire illustre que la région d’Aît Baamrane, a été depuis des temps lointains, attachée à la culture du cactus.

Passés les dernières montagnes de l’Anti-Atlas, le sud marocain s’offre à partir de la ville de Guelmim appelée à juste titre « la porte du désert » un espace immense qui ne semble pas connaître de limite.

Ce désert se livre en un chapelet d’îlots d’une luxuriance insoupçonnée, consignée dans de verdoyantes oasis et des massifs de cactus. Dans le sud, le monde du cactus et celui du palmier sont intimement liés, constituant à la fois les points de départs et l’aboutissement des caravanes de dromadaires. Dans le désert, les nomades mémorisent les deux rendez-vous annuels ; la récolte des figues de barbarie en juillet et celle des dattes en octobre.

  • Usages

Le cactus a été cultivé pour les besoins fourragers (raquettes), la consommation humaine (fruits frais) et l’installation de clôtures pour les parcelles agricoles. Mais avec le développement du savoir faire, d’autres intérêts ont émergés en l’occurrence la fabrication de la confiture, le jus, l’huile extraite des grains de fruits, filets de raquettes. 

  • Dénomination

  1. Nom Scientifique : Lowsonia Inermis

  2. Appellation en Français : Henné

  3. Appellation en arabe classique : Hinnae

  4. Appellation en arabe dialectal : Hanna

  • Terroir de production

Le henné est cultivé à Tata, dans les terroirs de Foum Zguid et Aït Ouabelli sur une superficie de 240 ha. Le rendement moyen est de 2 tonnes/

ha et la production globale de la région est de l’ordre de 480 tonnes/an.

  • Spécificités

Le henné est une culture qui date des siècles dans la région. La production est étroitement liée à l’âge des arbustes. Le savoir faire local a permis de développer des locaux spécifiques, sous formes d’ombrelles pour le séchage des feuilles. Les feuilles séchées sont vendues localement à l’état brut aux intermédiaires qui acheminent la production vers les destinations de transformation, conditionnement et la commercialisation à l’échelle nationale. Actuellement, une coopérative de broyage et de conditionnement du henné se charge de la valorisation et de la vente du produit.

  • Usages

Le consommateur connait le henné en poudre (produit fini après broyage des feuilles).

L’utilisation consiste en le malaxage de la poudre Henné avec de l’eau de rose ou de l’eau ordinaire pour obtenir macérât (pâte onctueuse) pour des applications, généralement, sur la peau et les cheveux.

L’utilisation du henné est une tradition ancestrale ancrée dans les us et les coutumes.

Le henné tient une place de choix dans la vie quotidienne de la femme et constitue un moyen de transmission des cultures.

  • Dénomination

  1. Identification du produit : Lait de chamelle

  2. Appellation en Français : Lait de chamelle

  3. Appellation en arabe classique : Halib annaaka

  4. Appellation en arabe dialectal : H’lib naga

  • Terroir de production

Le terroir de production du lait concerne tout l’espace pastoral de la région de Guelmim Es Smara. Cette région compte un cheptel camelin de plus de 44.000 têtes pour prés de 1800 exploitations. La production en lait est de l’ordre de 150 tonnes.

  • Spécificités

L’élevage camelin concerne le type Sahraoui qui est subdivisé en 3 souches ou « races » historiques (Guerzeni, Mazmouri et Khouari). Le système d’élevage le plus adopté est de type pastoral avec une mobilité permanente et des déplacements lointains des troupeaux (transhumance) en quête de pâturages. En parallèle, un effectif limité de chamelles est élevé en système intensif périurbain pour assurer un approvisionnement en lait à la population urbaine.

  • Usages

Le lait de chamelle est un produit consommé frais seul ou avec des dattes. Il est utilisé dans la préparation des recettes locales telles que le «Zrig», boisson très connue dans la région. C’est un mélange de lait, d’eau et d’un peu de sucre.

La population locale reconnaît au lait de chamelle des propriétés médicinales (antidiabétique, antituberculeux et antibactérien).

Traditionnellement, les nomades servaient le lait de chamelle dans des bols en bois confectionnés spécialement. La vente concerne 20% de production du lait. Le reste est autoconsommé familialement.

  • Dénomination

  1. Appelation en français : Miel d’Euphorbe

  2. Appellation en arabe classique : Assal Azeggoum

  3. Appellation en arabe dialectal : Âssal Daghmouss

  4. Appelation berbère : Tikiwt

  • Terroir de production

La région de Guelmim est reconnu depuis toujours par sa vocation apicole et ceci grâce à la présence d’espèces mellifères diverses essentiellement l’euphorbe très abondant sur de grandes étendues. La région produit environ 160 tonnes de miel dont 6% provient du secteur traditionnel. Cette est réputée pour sa production de miel d’euphorbe

« Daghmous » apprécié par les consommateurs et très prisé au marché. La productivité est de 2 kg/ruche traditionnelle et 15 kg/ruche moderne.

  • Spécificités

Dans l’histoire des caravanes, l’appellation « Guelmim » est étroitement liée à la production du miel, quelques versions attribuent l’origine de ce mot au mile même « iguel imim » ce qui veut dire en berbère produit délicieux suspendu faisant allusion aux ruches naturelles.

  • Usages

Le miel d’euphorbe est consommé frais. Il possède des propriétés médicinales et thérapeutiques.

  • Dénomination

  1. Nom scientifique : Phoenix dactylifera L

  2. Appellation en Français : Datte

  3. Appellation en arabe classique : Tamr

  • Terroir de production

Le terroir de production de la datte Bouytoub comprend les oasis de Tata et Akka (Province de Tata).

Le patrimoine phoenicicole de Tata compte un effectif global de 1.500.000 pieds de palmiers dattiers dont 60.000 pieds de Bouytoub avec une densité de 70 à 150 pieds/ha. Les palmiers Bouytoub dont seulement 53% sont productifs, assurent 4% de la production totale des palmiers des oasis de Tata. Le rendement moyen est de 12 à 16 kg/arbre en irrigué et de 8 kg/ arbre en bour.

Bouytoub est lié souvent à l’histoire de la région de Tata, symbole de prospérité et de joie. On la serve souvent dans les rites religieux et les fêtes. Le palmier dattier Bouytoub est une culture très exigeante.

Pour le conserver à travers le temps, les communautés locales ont développé un savoir faire ancestral en matière de plantation, pollinisation, gestion de l’irrigation, récolte et stockage. La période de récolte des dattes est désignée par le conseil de la communauté (la Jmâa). Pour les génotypes de bonne qualité et les pieds qui présentent des dattes molles, la récolte se fait par des hommes attachés à des cordes et récupèrent les dattes avec beaucoup de soins sur une bâche qui entoure le palmier et qui permet de recueillir les dattes qui tombent des régimes.

Par contre, dans le cas des dattes sèches, les régimes sont récoltés et jetés sur la bâche et les dattes qui en dérivent sont généralement endommagées. La tradition fait que les dattes récoltées sont triées en lots homogènes et séchées sur les terrasses des maisons avant leur acheminement vers les lieux de stockage. En l’état actuel, il y a une émergence de coopératives de conditionnement et commercialisation des dattes.

  • Spécificités

C’est un fruit au goût agréable, de couleur marron clair à consistance sèche, de calibre moyen à gros, de bonne texture. Il est de maturité moyennement tardive et possède une bonne aptitude à la conservation au froid. Bouytoub est une datte dure.

  • Usages

C’est un fruit qui se consomme frais et ne se prête pas à la production des pâtes.

  • Description du produit

Argane est la dénomination traditionnelle en amazigh de l’huile naturelle issue exclusivement des amandes des fruits de l’arganier (non digérés) à l’exclusion des huiles obtenues par solvant ou par des procédés d’estérifications ou de tous mélanges avec des huiles d’autre nature. Cette huile est caractérisée par une  teneur en acide gras oléique située entre 43,3% et 49,1%, une teneur an  acide gras linolénique située entre 29,3% et 36,0% et une teneur en tocophérols comprise entre 40 et 90 mg/100 g.

L’argane présente un goût d’amendons grillés.

  • Délimitation géographique

L’aire de production de l’Argane  englobe la Réserve de Biosphère de l’Arganeraie reconnue par l’UNESCO depuis le 8 décembre 1998 et qui comprend 250 Communes Rurales réparties entre 9 provinces, à savoir les provinces de Taroudant, d’Essaouira, de Tiznit, d’Agadir-Ida Outanane, d’Inezgane-Aït Melloul, de Chtouka Aït Baha, Safi, de Chichaoua et de Guelmim.

La forêt d’arganier couvre une superficie d’environ 830.000 hectares. Elle joue un rôle écologique important pour la lutte contre la désertification en plus de son rôle socio-économique en procurant un revenu pour des milliers de familles rurales.

  • Description du produit

la Figue d’Indication Géographique «Figue de Barbarie d’Aît Baâmrane» est issue du figuier de Barbarie Opuntia ficus-indica, qui est une plante de la famille des cactacées. C’est une plante xérophytique succulente capable d’emmagasiner une grande quantité d’eau.

Dans la zone d’Aît Baâmrane, les fruits objet de l’Indication Géographique « Figue de Barbarie d’Aït Baâmrane » proviennent exclusivement de deux écotypes du figuier de Barbarie qui prédominent dans la superficie plantée, à savoir  : Aïssa et Moussa.

Ces deux écotypes objet de l’IG se caractérisent par d’excellentes qualités gustatives et de présentation :

coloration, fermeté de la chair, et odeur. La plante moyennement haute (2 à 5m), est organisée en cladodes

communément appelées “raquette. Le fruit objet de cette IG, est une baie charnue, uniloculaire, à nombreuses graines. Sa couleur diffère selon le stade de maturité Dans la zone d’Aït Baâmrane, les fruits objet de cet indication géographique, sont inermes et présentent des caractéristiques différentes et ils se distinguent par la précocité de « Aïssa » et la tardivité de « Moussa ».

Le fruit se caractérise par une forme ovoïdale à semi-circulaire, et par une couleur de peau jaune et une chair allant du jaune-vert à jaune-rouge à maturité.

  • Délimitation géographique

L’aire géographique couverte par l’Indication Géographique « Figue de Barbarie d’Aît Baâmrane» s’étend sur les limites administratives du cercle de Sidi Ifni de la province de Sidi Ifni et du Cercle de Ksabi de la province de Guelmim. Cette aire subit les influences du climat méditerranéen.

Le relief montagneux protège la zone contre les influences sahariennes, alors que l’influence océanique permet une abondance d’humidité sur la zone littorale où les brouillards sont très fréquents.

En général, la région d’Aït Baâmrane est caractérisée par la faiblesse des niveaux des précipitations, dont la moyenne annuelle est de l’ordre de 126 mm.

De même, la pluviométrie connaît des fluctuations notables atteignant parfois des seuils critiques.

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